Le mauvais état de la R5 Jemappes-Asquillies préoccupe les milliers d’automobilistes qui l’empruntent chaque jour. En tant que député wallon, j’ai interpellé François Desquesnes, ministre en charge de la Mobilité et des Infrastructures, sur l’avenir de ce tronçon essentiel.

Un axe stratégique, mais un projet suspendu
La réfection complète de cette portion, initialement estimée à 20 millions d’euros, fait désormais face à une réévaluation impressionnante : le coût s’élèverait à 48 millions. Cette révision inclut des travaux supplémentaires sur les écrans antibruit et les ouvrages d’art. Bien que le projet reste inscrit dans le Plan Mobilité et Infrastructures pour Tous (PIMPT), le ministre a confirmé qu’aucun calendrier n’a encore été fixé.
Des réparations ponctuelles comme seule réponse immédiate
Pour l’heure, seules des interventions localisées sont prévues afin de limiter les dégradations. Cependant, il est clair que ces mesures ne peuvent suffire à long terme. L’état actuel de la chaussée, combiné à l’importance de cet axe pour les déplacements et l’économie régionale, exige une solution durable et rapide.
Une décision qui dépend des moyens disponibles
Dans sa réponse, le ministre a souligné que la Région wallonne devait arbitrer parmi plusieurs dossiers urgents au vu des contraintes budgétaires. Une nouvelle priorisation des chantiers est en cours, mais aucune garantie n’est encore donnée pour ce tronçon du R5.
Mon engagement pour nos infrastructures
Je continuerai à insister sur l’urgence de ce dossier. Il est essentiel que nos infrastructures soient à la hauteur des besoins des citoyens et des acteurs économiques locaux. Je m'engage à suivre ce projet de près et à faire pression pour que des avancées concrètes soient obtenues dans les meilleurs délais.
Chris Massaki Député Wallon & Conseiller Communal
source: La DH, Emeline Berlier .
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